vendredi 8 janvier 2016

Bruxelles en solitaire


C'est la première fois que je voyageais seule. J'ai déjà pris plusieurs fois l'avion seule, très très souvent le train également, mais toujours pour m'en aller retrouver quelqu'un. 

Pour cette expérience inédite, donc, j'ai choisi une destination qui ne me faisait pas trop peur, c'est-à-dire où je n'aurais pas à composer avec la barrière de la langue, où je n'aurais pas non plus à subir le stress des aéroports - d'ailleurs j'ai pris le bus, histoire de minimiser encore le caractère anxiogène du "voyage à l'étranger seule" -, où je me sentirais loin de chez moi tout en me sentant rassurée par la familiarité des lieux et de la culture. Bruxelles, donc. 

C'est étrange, les voyages en solo, j'ai trouvé. Il y a cette liberté folle au moment de bloquer des dates, de booker l'hébergement, de boucler un programme sans compromis, sans concession. Il y a cette liberté folle, encore, une fois sur place, de quitter l'appartement à l'heure de mon choix, de prendre la décision de visiter Bruxelles sans utiliser les transports en commun, sans pour autant rien court-circuiter des quartiers moins souvent visités par les touristes. De marcher, marcher, marcher comme je n'ai jamais fait, des Marolles jusqu'aux étangs d'Ixelles, d'avoir les pieds brûlants et de ne pouvoir m'en plaindre à personne. De ne m'en prendre qu'à moi-même, et puis d'ailleurs, décider d'être indulgente à mon égard, puisque marcher, ne pas poser le pied dans un tram, c'était mon choix. 

Le plus souvent, au cours de mes journées, je me laissais aller, le nez curieux, tachant de me fondre dans la vie bruxelloise. Deux fois, j'ai renseigné des touristes et les ai quittés le sourire aux lèvres. Sans doute a-t-on soi-même moins l'air d'être là de passage quand est seul. Sans doute qu'à marcher d'un pas si décidé, partout, tout le temps, avais-je l'air de faire partie du paysage. J'ai rapidement pris goût à ce sentiment-là, et mon Cartoville, unique guide glissé dans ma valise avant de partir, n'a finalement presque plus quitté le fond de ma poche, comme si je ne voulais pas me faire surprendre en pleine lecture de carte, quitte à perdre mon chemin plus d'une fois. 

Bruxelles, je l'ai découverte comme ça, par l'égarement.

La solitude ne m'a pas tant pesé, la plupart du temps, à quelques exceptions près. En pénétrant sur la Grand Place, d'abord, recevant toute cette beauté d'un seul coup. Elle est démesurément belle, la Grand Place, de ce genre de beauté qui se partage absolument, qui donne envie de se tourner vers l'autre et de lâcher un "pfou, que c'est beau". Ou même, de rester là cloués sur place, muets, mais silencieux à deux, à quatre, à dix. D'ailleurs, c'est sur la Grand Place que la chaleur humaine m'a le plus sauté aux yeux, que j'y ai vu tous les amoureux du monde se tenir par la main, partager une gaufre, que j'ai regardé les enfants se hisser sur les épaules de leur père comme pour mieux toucher le toit des bâtiments. J'ai gardé toute cette beauté pour moi toute seule, et c'était trop. Il doit falloir s'y prendre à deux au moins, pour la rattraper au vol.



Et puis, il y a eu aussi l'épineuse question des repas. J'ai hésité plus d'une fois à pousser la porte de certains restaurants. Je me suis demandé mille fois si je me sentirais à ma place toute seule dans tel endroit rempli de déjeuners entre amis refaisant le monde, si je n'aurais pas l'impression d'être dévisagée, jugée, d'occuper injustement une table pour quatre. Ces considérations, sûrement très bêtes, m'ont souvent fait passer mon chemin alors que la faim me tenaillait déjà, pour finalement dénicher quelques chouettes endroits où j'ai aimé m'arrêter, bien calée dans un petit coin intimiste, le nez dans un bon livre et de bonnes choses dans l'assiette. 
En ce mois d'octobre, les températures étaient encore relativement douces, à Bruxelles, ce qui m'a permis de m'en sortir régulièrement en saisissant l'option "à emporter" pour aller déjeuner dans les parcs et jardins. 



Bruxelles en solitaire était une manière de mesurer ma capacité à voyager seule, à partir plus loin dans ces conditions. Je n'ai pas obtenu toutes les réponses que je cherchais. Je ne sais toujours pas, à vrai dire, si j'oserais faire un pas de plus, pas simplement par peur, mais pour une question d'envie, aussi. Les sens en alerte et en connexion permanente avec les lieux, j'ai sûrement fait des découvertes que je n'aurais pas faites si j'avais été accompagnée. Mais en me bridant sur certains restaurants et autres petits lieux mignons dans lesquels j'ai décrété qu'on ne pouvait s'y sentir bien qu'autour d'un thé partagé entre amis, je suis tout aussi sûrement passée à côté d'autres découvertes.

Quand je suis rentrée, mon inconscient m'a soufflé une envie subite de revoir Into the Wild. C'est drôle comme le cerveau est bien fait, car ce flash m'a permis de me remettre en tête la dernière phrase du film : "hapiness is only real when shared". 

Et de soulever à nouveau foule de questions. 

J'aimerais beaucoup connaître votre avis et vos expériences sur les voyages en solitaire. 

Est-ce quelque chose que vous affectionnez, ou avez-vous viscérablement besoin d'être accompagné pour voyager ?

J'ai encore deux articles en préparation sur Bruxelles, mais d'abord, surtout, j'avais envie d'aborder ce voyage par ce petit bout de la lorgnette, en partageant avec vous cette réflexion sur le fait de voyager seul(e).
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18 commentaires:

  1. J'ai très envie de faire un petit voyage seule au moins une fois. Comme toi, pas à des milliers de kilomètres et sans barrière de langue. Même si je suis d'une nature solitaire,j'ai peur de me lancer, mais j'ai envie de le faire. Je me pose 1000 questions et je me reconnais en toi quand tu parles de franchir la porte des restaurants, de vouloir partager ces merveilles que l'on découvre,cette sensation de liberté.... l'ambivalence des sentiments quoi!!...

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    1. L'ambivalence des sentiments, c'est exactement ça !
      Je suis moi-même assez solitaire, mais j'ai pourtant longtemps gardé cette idée dans ma tête. C'est pourtant la porte à côté Bruxelles, mais c'était quand même un petit défi, pour moi. J'admire beaucoup celles et ceux qui sont capables de partir au bout du monde avec leur sac à dos pour seul compagnon. J'espère que tu concrétiseras tout de même cette envie, parce qu'en pesant le pour et le contre, j'étais malgré tout heureuse de ma petite virée en solitaire.

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  2. Bonjour,

    Très bel article pour un voyage en solitaire . Personnellement j'ai aussi fait mon premier voyage en "solitaire" en Octobre à Bruxelles puis à Amsterdam pour plus de facilité Enfin j'ai fait du Couchsurfing donc le soir j'étais entourée mais la journée je vivais ma petite vie.

    Ce sentiment de liberté est énorme, pouvoir faire ce que l'on souhaite aller où l'on veut sans contrainte. De plus en étant seul(e) on écoute plus et regarde plus ce qui nous entourent. A Amsterdam j'ai étais obligé de parler anglais, de me faire comprendre quand j'avais besoin, sans l'aide de personne.
    Parfois le midi je sentais un peu de solitude lors de mon repas mais c'est aussi une façon de se remettre en question, de se fixer des petits objectifs.
    J'ai adoré mon premier voyage en solitaire qui m'a permis de m'évader, de rencontrer des inconnus, de vivre de nouvelles experiences. Un voyage en solitaire par an est une bonne façon de se retrouver, cependant il est plus difficile de raconter aux proches nos aventures car nous sommes seul à les vivre. Après je suis aussi ravie de partir avec un ou une amie afin de partager des experiences.

    Je te conseille si tu te sens seule où si tu souhaites boire un verre avec quelqu'un de la ville que tu visites de te créer un profil CS. Cela ne te permet pas que de te loger mais pourquoi pas de rencontrer des personnes de la ville, qui peuvent te donner des bons plans, des lieux à visiter moins touristiques etc ...

    Bonne journée

    ML

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    1. Merci beaucoup pour ce retour d'expérience, je trouve ça super intéressant de lire différents avis sur la question, j'avais vraiment à coeur de pouvoir échanger un peu à ce propos, en publiant mon article ce matin. J'ai beaucoup entendu parler du Couchsurfing, mais n'ai encore jamais testé. Je suis très fan d'Airbnb, et en général c'est par leur biais que je trouve de quoi m'héberger, que ce soit en chambre privée chez l'habitant ou en location de logement entier. Je pense que je testerai d'abord le Couchsurfing en étant accompagnée, car seule, j'aurais un peu peur de ne pas trouver ma place, d'abuser de l'hospitalité des Couchsurfeurs. Problème que je n'ai pas lorsque j'ai payé pour mon hébergement bien sûr. Mais je reconnais que le principe est génial, et permet sûrement de rencontrer beaucoup plus de monde. Il faudrait juste que je fasse un travail sur moi pour me poser moins de questions. :)

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  3. C'est une habitude... je voyage presque toujours seule, au début j'avais un peu peur mais finalement j'adore ça, parce que justement il n'y a pas à composer sur le programme, les horaires... et s'installer seule dans un restaurant, tu verras, on s'y fait ! A près, il est vrai aussi que je suis, par nature, assez solitaire et contemplative, et peut-être que ça ne convient pas à tout le monde. (et j'ai adoré Bruxelles en solo)

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    1. Merci pour ton commentaire ! C'est une habitude à prendre, c'est sûr. Je suis moi-même de nature solitaire et introvertie, et je pensais qu'oser franchir le pas avec ce premier petit voyage tout simple, tout proche, me débloquerait pour oser partir seule sur de plus lointains voyages, mais pas vraiment, même si j'ai apprécié ma virée bruxelloise. Et d'ailleurs, j'ai décidé de réitérer l'expérience, un tout petit peu plus loin, et quelque part où je devrais parler anglais.

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  4. Lulu (Boit Du Thé)8 janvier 2016 à 13:39

    Oh comme je te comprends ! J'ai souvent pris le train/l'avion seule, pour rejoindre quelqu'un, ma famille ou même quand j'avais 19 ans (ça date), une famille de Californie que je ne connaissais pas. Mais je n'ai jamais pris une chambre rien que pour moi, et tout décidé, en tout cas en vacances.
    J'ai de la famille au Japon, je suis allée seule là-bas à plusieurs reprises, et depuis je connais les deux cas de figure, les journées ensemble et les journées où je dois me débrouiller. Le hasard a voulu que pour mon premier séjour là-bas, j'ai dû programmer seule mes journées dans Tokyo. Entre le système de transport ultra étendu et la barrière de la langue, je pensais que je n'en mènerais pas large. J'ai pourtant réussi, sans me tromper (sauf une fois mais l'avantage là-bas c'est que personne ne vous laisse dans le désarroi devant un panneau ou une carte ;), j'ai fait de super découvertes et j'ai aussi eu des déceptions dans des restaurants par exemple car je ne savais pas trop où je mettais les pieds (et avec le système d'adresses japonais ce n'est pas toujours évident au départ de suivre des guides), mais je n'ai jamais eu la crainte d'entrer seule dans un restaurant, c'est très courant chez eux, et c'est très appréciable. Je trouve depuis ça que c'est une manière fabuleuse de se prouver qu'on peut tout à fait se débrouiller par soi-même dans une ville inconnue, en retombant toujours sur ses pattes :)

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    1. Le Japon ! C'est vrai que ça aide beaucoup de partir seule, mais avec l'idée qu'on rejoint quelqu'un, même s'il y aura des journées passées seule une fois sur place. Chaque fois que je suis partie dans ces conditions, je me suis à peine posé des questions. Je crois qu'à l'autre bout du monde, malgré tout, j'aimerais tout de même partager cela avec un compagnon de voyage qui voie les choses comme moi. Je me cantonnerai donc à de petits voyages tout proches, pour l'instant, pour virées en solitaire. La première expérience à Bruxelles, si elle m'a laissée sur des impressions contradictoires, ne doit pas m'avoir trop refroidie pour autant, puisque je viens de programmer une nouvelle escapade toute seule, un tout petit peu plus loin, et avec la barrière de la langue cette fois. Jeune folle que je fais ! :)

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  5. Jolies photos
    J'adore Bruxelles ;) <3
    www.mademoisellevi.com

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    1. Merci à toi ! J'ai trouvé beaucoup de charme à la ville de Bruxelles, moi aussi.

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  6. La premiere photo est sublime et va tellement bien avec la première partie du texte quand tu parles de la grand place, qu'elle t'a scotchée mais c'est que c'est aussi là que la chaleur humaine t'a sauté aux yeux.

    J'ai voyagé en solo en Jordanie sur un coup de tête et ce fut une de me plus belles folies. 5 jours entre déserts et sites historiques. Et une semaine au Vietnam. Voyager seule c'est s'ouvrir aux autres comme on ne le fait pas quand on est deux ou plusieurs, c'est aussi pour moi voyager avec les yeux encore plus grand ouvert et il y a effectivement beaucoup de liberté. J'aime conjuguer les façons de voyager, je ne crois pas qu'il y en a une bonne, je crois qu'il faut faire ce que l'on sent et par exemple pour le Vietnam, je ne voulais pas que cela me passe sous le nez, alors j'ai foncé ;)

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    1. Je pense en effet que je saurais saisir une occasion de partir au bout du monde seule si elle se présentait à moi. Mais serais-je capable de la provoquer, cette occasion, de faire la démarche moi-même ? Aujourd'hui je ne le pense pas. Je vais continuer à faire de petites escapades pas trop loin, pour le moment, et qui sait, peut-être que petit à petit, je me prendrai au jeu au point d'oser partir plus loin toute seule. Mais je pense en effet que la clé, comme tu l'écris, c'est sûrement de conjuguer les façons de voyager.
      Merci beaucoup d'avoir pris le temps de me raconter ton expérience.

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  7. Très joli billet ! J'aime les deux, en Thailande, j'ai passé la moitié du voyage seule, à découvrir Bangkok puis à la plage, mais là j'ai lié connaissance avec des Australiens et puis ensuite dans un refuge, là j'étais de nouveau avec plein de monde. Je suis solitaire, j'aime le contact mais je trouve que pour visiter, voir un musée, profiter de cela pour découvrir une ville (je me suis perdue à Bangkok... ) prendre des photos, je préfère être seule après reviens l'épineuse question des repas, mais maintenant je suis habituée et puis j'aime lire et surtout noter plein de trucs dans un carnet. J'adore prendre l'avion seule aussi ou le train. Bref, on voit vraiment le pays, les gens alors qu'à deux, on discute et parfois on ne s'imprègne pas complètement de l'atmosphère. l'idéal c'est un partenaire de voyage qui accepte les plages "solo" quelques heures par jour sans l'autre !
    et moi aussi j'ai adoré Bruxelles ! J'aimerais retourner à Amsterdam et découvrir Edinbourgh ... (et le Japon etc. )

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    1. Merci !
      Je dois reconnaître que, chaque fois que je me suis sentie un peu mal à l'aise toute seule à ma table, dans les restaurants, les livres m'ont sauvée. Ils ont été de vrais compagnons de voyage, pour le coup. Je suis tout à fait d'accord avec toi sur l'hyper connexion aux choses et aux lieux que permet le voyage en solitaire. J'ai été capable de remarquer le moindre détail, de jolis rideaux aux fenêtres, un pavé décoré, j'ai fait des détours sans rien demander à personne. Pour tout cela, c'était fantastique. Mais il y avait les moments en creux, à côté de ça.
      C'est une bonne idée que de partir à deux et de s'octroyer quelques excursions en solitaire, je ne l'ai jamais expérimenté.
      Amsterdam et Edinbourgh <3... Je viens justement de programmer une prochaine escapade à Amsterdam. Toute seule. Comme quoi, je n'ai pas tout à fait remisé cette idée au placard. ;)

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  8. Ton article m'a fait repenser à mes quelques mois de vie à Bruxelles pour un stage. Il fait totalement écho en moi. Car comme toi j'ai parcouru les rues de Bruxelles seule avec un petit guide dans la poche. Je ne connaissais personne à part mes quelques collègues mais on ne se voyait pas en dehors du travail. Comme toi j'ai adoré la Grand Place. J'aimais retourner là-bas et faire un saut devant le manneken pis car je me sentais moins seule justement. J'étais avec les autres touristes. On m'a demandé plusieurs fois des renseignements. Parfois, le lundi on me disait "mais tu visites toute seule? je n'oserai pas". Oui mais quand on vit seule dans un lieu qu'on ne connait pas et personne, on ne va pas rester devant la télé.
    La question du restaurant, le midi ne me dérange pas ; le soir je trouve cela un peu triste.
    alors effectivement aujourd'hui je ne sais pas si j'aimerais voyager à proprement parler seule car cette expérience m'a permis de voir qu'il me manquait une chose : le partage. A plusieurs reprises, j'avais le sourire, j'étais contente, je me disais "wahou c'est trop beau" mais personne à qui le dire, personne avec qui le partager, personne à qui dire "regarde là-bas!". Peut-être que je retenterais un jour si je me dis que le plus important c'est le voyage et pas le partage.

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    1. C'est exactement ça.
      J'ai malgré tout envie de persister, je viens de programmer un nouveau petit séjour toute seule, un tout petit peu plus loin, et cette fois avec la barrière de la langue. Merci beaucoup de m'avoir raconté ton expérience bruxelloise, ça m'enrichit beaucoup de lire tous vos petits mots, c'est un article qui me tenait à coeur, car je me pose pas mal de questions sur ma manière de voyager, sur les voyages que je m'interdis de faire ou repousse sans cesse parce qu'on ne trouve pas toujours de partenaire de voyage disponible en même temps que nous, etc.

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  9. C'est drôle, je me retrouve beaucoup dans ton article :). Je n'ai encore jamais voyagé seule. J'ai déjà des dizaines de fois parcouru des villes seule pendant la journée, soit quand j'allais y habiter et que je ne connaissais encore personne, soit quand je rendais visite à quelqu'un qui travaillait en journée et que je ne voyais pas le soir (et je me suis souvent posée les mêmes questions à propos des restaurants !). Mais voyager seule au premier sens du terme, jamais. Ca me tente beaucoup ceci dit. J'espère que je me lancerai un jour :). Mais il faudra alors aussi que je puisse convaincre mon copain, qui ne veut pas me voir voyager seule parce qu'il dit que c'est ennuyant à mourir ahaha !

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    1. C'était mon tout premier aussi ! J'ai mis longtemps avant de sauter le pas. Je pense qu'il faut le faire au moins une fois, quitte à ce que ça ne nous plaise pas du tout, car mine de rien, ce n'était pas grand chose (ni loin, ni très différent des grandes villes françaises que je connais, et sans transport aérien), mais j'étais fière, au retour, j'avais l'impression d'avoir fait quelque chose "comme une grande". :)

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